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Pendant l’écriture d’un roman, d’une chanson, d’un scénario ou d’une thèse, l’angoisse et le doute assaillent souvent celui ou celle qui tente de créer. Une fois l’œuvre produite, c’est le syndrome de l’imposteur qui surgit alors, convaincant le ou la créateur.ice que sa création est mauvaise, redondante ou carrément plagiée, qu’il ou elle n’a pas sa place parmi ses pairs, ou encore que toutes ses productions subséquentes seront de qualité moindre, que son apogée est passée. Comment appréhender le doute inhérent à tout acte créateur dans des environnements de plus en plus axés sur les modèles de réussite, de compétition et de productivité néolibéraux ?
Nationalité : Québec
Florian Grandena est professeur agrégé et enseigne les études cinématographiques au département de communication de l’Université d’Ottawa. Avec Cristina Johnston, il est le coauteur de Cinematic Queerness: Gay and Lesbian Hypervisibility in Contemporary Francophone Feature Films et de New Queer Images: Representations of Homosexualities in Contemporary Francophone Visual Cultures (Peter Lang, 2011). Il est avec Karine Bertrand (Queen’s University) le cocréateur et le codirecteur d’EPIC (Esthétique et politique de l’image cinématographique). Il est avec Pierre-Luc Landry le coauteur de La Guerre est dans les mots et il faut les crier (Triptyque, 2022).